En 2010, Novak Djokovic a retiré le gluten de son alimentation après avoir été diagnostiqué intolérant. Contrairement à une idée répandue, il ne suit pas un régime strictement végétarien, mais privilégie une alimentation majoritairement végétale, sans produits laitiers ni gluten.
Son choix nutritionnel fait débat dans le monde du sport professionnel, où la performance dépend souvent d’une approche alimentaire conventionnelle. Pourtant, ses résultats sur le circuit témoignent d’une autre réalité, alimentant discussions et remises en question sur l’importance des habitudes alimentaires pour les athlètes d’élite.
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Djokovic végétarien ou pas ? Démêler le vrai du faux sur son régime alimentaire
Depuis plus d’une décennie, Novak Djokovic s’impose une rigueur alimentaire rare, conçue non pour suivre une tendance, mais pour prolonger sa carrière et optimiser ses performances. Si l’on le présente souvent comme végétarien ou même végétalien, la réalité du régime alimentaire de Djokovic ne se laisse pas enfermer dans une définition tranchée. Après avoir découvert sa maladie cœliaque, il a banni le gluten de ses repas. La viande, les produits laitiers et les œufs ont été mis de côté presque systématiquement, mais le champion adapte parfois son menu, selon les circonstances ou l’intensité du calendrier.
La base de son régime Novak Djokovic est claire : priorité aux aliments bruts, locaux, bio, riches en micronutriments. Au menu, des jus de légumes, des smoothies, des produits fermentés, une dominante végétale indiscutable. Ici, rien n’est laissé au hasard. Djokovic affirme que cette alimentation améliore sa récupération, son niveau d’énergie, et atténue ses réactions allergiques. Ce choix, loin d’être anodin dans un vestiaire où la viande règne encore, suscite des discussions passionnées.
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La proximité entre Djokovic et PETA France nourrit le débat public : le joueur incarne une forme d’engagement pour la cause animale, mais sans jamais imposer un dogme. Sa démarche relève avant tout d’une adaptation permanente, dictée par les exigences du très haut niveau et une gestion minutieuse de ses intolérances alimentaires.
Voici les grandes lignes de son approche :
- Régime végétalien : les viandes, poissons, produits laitiers et œufs sont exclus du quotidien
- Régime sans gluten : nécessité imposée par la maladie cœliaque
- Accent mis sur les aliments frais et locaux, riches en antioxydants
L’image du végétarien Novak Djokovic persiste, portée par ses choix stricts et ses succès sur les courts. Mais il trace sa route hors des clichés, entre exigence de performance et logique de cohérence alimentaire, avec la précision d’un horloger qui ajuste chaque détail.
Pourquoi Novak Djokovic a-t-il choisi une alimentation végétale et sans gluten ?
Le diagnostic de maladie cœliaque a bouleversé le parcours de Novak Djokovic au début des années 2010. L’éviction du gluten n’a pas été un choix, mais une nécessité pour rester au plus haut niveau. Cette transformation, loin d’être anodine, a redéfini son rapport à la nourriture et à la gestion de son corps. Progressivement, Djokovic a également écarté la viande, les produits laitiers et la plupart des aliments d’origine animale, recherchant une digestion plus fluide, une énergie stable et une meilleure récupération.
Au fil des saisons, il a constaté les bienfaits directs de cette approche : moins de fatigue, une clarté mentale accrue, la capacité à aligner les matchs sans accuser le coup. Il rapporte également une diminution des allergies et inflammations, de véritables pièges pour un sportif d’élite. Chez Djokovic, la quête de la performance ne passe plus uniquement par la salle d’entraînement : chaque repas devient une pièce du puzzle, sélectionnée avec soin pour sa fraîcheur et sa provenance.
Son choix va pourtant au-delà du court de tennis. En privilégiant une alimentation végétale, Novak Djokovic s’inscrit dans une réflexion globale sur l’environnement et la durabilité. Ce mode de vie réduit la consommation d’eau, limite les émissions de gaz à effet de serre et protège la biodiversité. L’OMS encourage d’ailleurs ce modèle pour combiner santé et respect de la planète. Chez le champion serbe, convictions personnelles et expérience professionnelle s’entremêlent, loin de tout effet de mode.
Ce que son régime change vraiment sur le court : focus sur la performance et la récupération
Sur le terrain, la différence ne se joue pas seulement sur la puissance des coups, mais sur la capacité à durer, à garder la tête froide lorsque le match s’éternise. Le régime végétalien adopté par Djokovic n’est pas un simple positionnement : il s’agit d’un choix réfléchi, taillé sur mesure pour les exigences du tennis de haut niveau. La viande, les produits laitiers et le gluten, tous potentiellement sources d’inflammation ou d’allergies, ont été écartés. À leur place, Djokovic privilégie protéines végétales, vitamines et antioxydants issus d’une alimentation variée et dense.
Sa récupération, clé de sa longévité sur le circuit, a pris une autre dimension. Les aliments choisis limitent l’inflammation, participent à l’équilibre acido-basique et aident à prévenir les blessures. Le résultat ? Une endurance hors norme, y compris lors des tournois qui s’étirent ou sous le soleil implacable des grands chelems. Djokovic relie directement cette capacité à sa façon de manger : une énergie disponible, sans sensation de lourdeur, une récupération plus rapide entre les rencontres.
Ce mode alimentaire, combiné à l’exclusion du gluten, faciliterait aussi la gestion de la glycémie et la réparation musculaire après l’effort. Les minéraux présents dans son alimentation, ainsi que les aliments fermentés, renforcent l’équilibre intestinal et soutiennent la santé cardiovasculaire. Peu d’athlètes maintiennent un tel niveau de performance sur la durée. À ce niveau de compétition, la nutrition ne relève plus du détail : elle devient parfois le levier décisif qui fait basculer un match.
Envie de s’inspirer de Djokovic ? Conseils pratiques pour adopter une alimentation végétale au quotidien
Modifier son assiette à la manière de Novak Djokovic commence par une décision nette : tourner le dos à la viande, aux œufs et aux produits laitiers. Il s’agit ensuite de faire la part belle aux légumineuses, céréales complètes, oléagineux, fruits et légumes de saison, qui couvrent les besoins en énergie, protéines végétales, vitamines et antioxydants tout en restant digestes.
La variété est le maître-mot. Il convient d’alterner pois chiches, lentilles, haricots rouges, quinoa, sarrasin, amandes, noix de cajou, pour un apport nutritionnel complet. Les smoothies et jus de légumes, chers à Djokovic, allient fraîcheur et assimilation rapide. Les produits fermentés, comme le tempeh ou le kimchi, renforcent la flore intestinale et favorisent la récupération.
Pour celles et ceux concernés par la maladie cœliaque, le sans gluten s’impose, à l’image du tennisman serbe. Il devient alors judicieux d’opter pour le riz, le maïs, le millet ou la patate douce, tout en s’assurant de la qualité et de l’origine des produits consommés. Le bio et le local, mis en avant par Djokovic et son entourage, permettent de limiter l’exposition aux substances indésirables et soutiennent une agriculture responsable.
Voici quelques repères pour structurer ce type d’alimentation au quotidien :
- Varier les sources de protéines végétales (légumineuses, céréales complètes, oléagineux)
- Intégrer quotidiennement des fruits et légumes frais, crus ou cuits
- Consommer régulièrement des produits fermentés pour soutenir la digestion
- Choisir des aliments sans gluten si besoin, et miser sur la traçabilité
- Privilégier les produits biologiques et locaux chaque fois que possible
Nombre de sportifs de haut niveau, de Venus Williams à Lewis Hamilton en passant par Patrik Baboumian, ont déjà adopté ce virage alimentaire. Leurs témoignages, relayés dans des documentaires comme The Game Changers, illustrent une réalité nouvelle : la performance de pointe ne dépend plus systématiquement de l’apport animal. Quelques précautions restent à prévoir, notamment une attention aux apports en B12, fer, calcium et oméga-3, parfois avec l’aide de compléments et le suivi d’un professionnel de santé.
Adopter ce mode de vie, c’est choisir de repenser chaque repas comme un allié de la performance, de la santé et du respect de la planète. Face au filet, ou dans son quotidien, Djokovic trace sa route, raquette à la main et assiette en bandoulière, sans jamais céder à la facilité.