Le jumpsquat fait partie des meilleurs exercices à réaliser à la salle de sport. Très technique, il vise particulièrement les muscles des jambes et constitue une pratique idéale pour gagner en tonus musculaire. Mais, quelles sont les origines du jumpsquat ? Quelle est sa place dans l’histoire du jeu vidéo ? Découvrons davantage sur le sujet à travers cet article.
Plan de l'article
Le jumpsquat : ses origines et sa place dans l’histoire du jeu vidéo
Le jumpsquat doit son existence à 4 hommes à savoir :
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Eugene Sandow : l’homme fort
Qualifié de « Strongman », Eugene Sandow a été le premier bodybuilder. Il bénéficiait d’un physique massif qu’il devait à ses interminables séances faites de levée de poids lourds et d’exercices de poussée. Fort de son expérience, il propose dans son livre en 1894 plusieurs recommandations pour réussir les mouvements de squats.
Pour lui, il faut plier les genoux et descendre son corps selon un mouvement vertical qui mène jusqu’au talon. Cela doit se faire en maintenant droits le menton et le dos. Pour finir, il faudra revenir à la position de départ et reprendre l’exercice de manière à sentir la douleur musculaire. Notons que ces différents mouvements d’Eugene Sandow ont marqué le début de la pratique du jumpsquat. Ils n’ont été changés que 30 ans plus tard.
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Henry Milo Steinborn : l’innovateur
L’allemand Henry Milo Steinborn est connu comme étant l’un des avant-gardistes du squat. Il est d’ailleurs le concepteur du Steinborn lift, une variation de squat. En effet, Steinborn propose à la suite de Sandow du squat non assisté, notamment avec une barre sur les épaules. Ce fut justement cet exercice qu’il pratiquait lors de ses nombreuses répétitions avec plus de 500 pounds sur les épaules. Cela a été une véritable contribution à l’histoire du jumpsquat.
Paul Anderson : le plus fort du monde !
Paul Anderson avait reçu la distinction de l’homme le plus fort du monde. En 1956, il fit un épaulé-jeté de 413 pounds, ce qui lui a valu une médaille d’or, bien méritée d’ailleurs. En 1957, il apparut dans le Guinness book des records du monde, notamment avec le squat le plus lourd de 270 kg environ. Il faut noter que Paul Anderson squattait des gallons et des roues de tracteurs. Le squat Anderson a justement été créé pour honorer sa force exceptionnelle.
Tom Platz : l’incontournable bodybuilder
Durant les années 70, le squat était très pratiqué. On notait l’arrivée de nouveaux sports tels que le power lifting. Il était alors possible de se procurer des barres olympiques et d’apprendre des techniques du squat pour augmenter sa force. Si certains bodybuilders évitaient le squat, d’autres par contre balayaient cette réticence. C’est le cas d’Arnold Schwarzenegger et de Franco Columbu. Dans la même période, Tom Platz porte la pratique du squat à niveau supérieur. Il devait ses compétences à des champions olympiques tels que le médaillé d’or Norbert Schemansky. On pouvait donc assister à une amplitude de mouvement dépassant la parallèle et un placement de la barre. La forme du squat connue aujourd’hui était ainsi née !
Par ailleurs, d’aucuns pensent que le squat occupe une place dans l’histoire du jeu vidéo. Malheureusement, notons que cette pratique n’a pas encore envahi cet univers. On pourrait tout de même espérer une telle innovation pour le seul plaisir des amateurs de cette forme de distraction.
Les muscles sollicités lors du jumpsquat
Le jumpsquat se pratique dans le but de renforcer les muscles des membres inférieurs. De fait, plusieurs muscles sont sollicités parmi lesquels on a :
- Le quadriceps: il supporte une bonne partie du poids du corps ;
- Les fessiers : en les travaillant, vous obtiendrez des fesses galbées et fermes ;
- Les mollets: ils sont indispensables dans vos déplacements. Le jumpsquat les travaille afin de développer une douce musculature ;
- Les ischio-jambiers: il faudra leur faire déployer d’efforts pour limiter les risques de blessures de sportifs.
Les alternatives au jumpsquat
Il existe certains exercices qui permettent de développer les mêmes capacités qu’au jumpsquat. Entre autres, on a :
- Le squat fessier: un meilleur exercice pour muscler vos jambes ;
- Le squat saut rotatif : pour améliorer votre équilibre et votre mobilité ;
- Le bear squat: pour un renforcement musculaire complet.
En somme, retenons que le jumpsquat procure plusieurs avantages au corps. Il vous permet par exemple de gagner en détente, en explosivité, en agilité et en vitesse. Sa pratique vous aide aussi à tonifier les jambes et à donner une belle forme à vos fesses. Enfin, il est efficace pour renforcer votre système cardiovasculaire.
Les bienfaits du jumpsquat sur la performance sportive et la santé physique
Les bienfaits du jumpsquat sur la performance sportive ne sont plus à démontrer. Effectivement, cet exercice permet d’améliorer considérablement les capacités athlétiques des sportifs qui le pratiquent régulièrement.
Tout d’abord, le jumpsquat est idéal pour travailler l’explosivité musculaire. Les sauts répétés sollicitent de manière intensive les muscles des jambes, des quadriceps et des fessiers. Cette sollicitation a pour effet de renforcer ces muscles en profondeur et améliore ainsi leur capacité explosive.
Le jumpsquat est aussi très efficace pour améliorer la détente verticale. En développant la puissance musculaire au niveau des jambes et des quadriceps, il permet de gagner plusieurs centimètres en hauteur lors d’un saut vertical.
Le fait que cet exercice soit très intense sur le plan cardiovasculaire favorise une meilleure circulation sanguine dans tout l’organisme. Ce qui contribue à augmenter l’endurance physique chez les sportifs qui pratiquent ce type d’exercice régulièrement.
Il faut souligner que le jumpsquat présente aussi des avantages sur la santé physique en général. Il permet notamment de :
• Renforcer les os : sa pratique régulière peut aider à prévenir l’ostéoporose ;
• Améliorer la posture : en sollicitant intensément les muscles du dos et du bassin ;
• Brûler efficacement les graisses : grâce aux nombreux efforts fournis lors de chaque mouvement répété.
Il apparaît clair que le jumpsquat offre un grand nombre d’avantages aussi bien sur la performance sportive que sur la santé physique. Toutefois, il est recommandé de consulter un professionnel avant d’entamer une pratique régulière afin d’éviter tout risque de blessure ou de traumatisme musculaire.
Comment intégrer le jumpsquat à son entraînement et éviter les blessures
Il faut se rappeler que le jumpsquat doit être intégré à une routine d’entraînement appropriée pour en tirer les pleins bénéfices. Vous devez aussi veiller à éviter tout risque de blessure ou de traumatisme musculaire pendant votre entraînement.
Afin d’intégrer efficacement le jumpsquat dans votre programme d’entraînement, il est recommandé de commencer par des séances légères et progressives. Cela permettra à vos muscles et à vos articulations de s’adapter progressivement aux contraintes imposées par cet exercice intense.
Les débutants devront commencer avec un nombre limité de sauts (environ 5 répétitions) afin d’éviter tout stress inutile sur les jambiers et les quadriceps. Il leur faudra ensuite augmenter graduellement la durée et l’intensité des sessions, mais toujours dans le cadre d’un encadrement professionnel adapté.
Il faut prendre en compte certains facteurs liés au matériel utilisé lors des entraînements tels que :
• Les chaussures : rechercher des chaussures confortables offrant une bonne adhérence pour maximiser l’amplitude du mouvement ;
• La surface : privilégier un sol souple comme la moquette ou le gazon qui amortira mieux chacune des réceptions.