En effectuant quelques réglages et en vous positionnant correctement sur le vélo, vous gagnez en confort et en efficacité. Cela touche aussi bien les cyclistes amateurs que professionnels, ainsi que les cyclistes. L’expérience montre qu’une mauvaise posture est très impliquée dans le développement de problèmes tendineux. Ces problèmes sont particulièrement fréquents chez les compétiteurs et, dans une moindre mesure, chez les cyclistes récréatifs. Quelle est la meilleure position pour le cycliste ? Quels ajustements faut-il apporter à votre vélo pour favoriser une meilleure posture ?
Un cycliste bien « positionné » doit pouvoir pratiquer son sport sans aucune douleur autre que celles directement liées aux efforts déployés. Toute douleur est anormale. Même le vélo le plus léger n’offrira pas des performances optimales si vous ne l’avez pas adapté à votre type de carrosserie .
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Plan de l'article
Réglage de la hauteur de la selle
La condition préalable à une bonne position du cycliste est le réglage correct de la hauteur de la selle. La hauteur idéale est calculée en mesurant le pas. Pour ce faire, placez votre dos contre un mur collé au mur, les pieds écartés à la largeur du bassin. Ensuite, avec l’aide de quelqu’un, faites glisser une planche dans l’entrejambe. Tracez ensuite une ligne sur le mur juste au-dessus du plateau. Mesurez la distance entre le sol et la ligne, puis multipliez par 0,9. Ainsi, vous obtenez la hauteur du siège, c’est-à-dire la distance entre le boîtier de pédalier et le haut de la selle . Par exemple, pour une couture d’intérieur de 34 pouces, vous obtiendrez une hauteur de selle de 77,4 cm.
En multipliant le pas par 0,67, on obtient également la hauteur du cadre attachée à son la morphologie est adaptée. Un cadre de cette taille est évidemment une condition préalable essentielle pour avoir une bonne position pour le cycliste. En général, nous ne spécifions pas la longueur du cadre, mais il est important si vous avez un buste long par rapport aux membres inférieurs de choisir un cadre plus long que haut. Et vice versa.
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D’une autre manière, vous mettez vos talons sur les pédales lorsque vous êtes assis sur la selle, les pieds dans des chaussures de cyclisme et appuyé contre le mur. Placez une pédale au point le plus bas, la jambe doit tomber normalement sans être raide. Montez ou descendez la selle pour atteindre la bonne hauteur. Lorsque vous pédalez à l’envers, tout ce que vous avez à faire est de vous tortiller légèrement. Le tube de selle suspendu est un accessoire très utile pour régler la hauteur de la selle en fonction de votre hauteur.
Réglage inverse de la selle
L’inclinaison idéale de la selle est horizontale. Sur un fond plat, définissez un niveau à bulle ou votre iPhone dans l’application « Level » et effectuez le réglage. Pour les femmes, une position très légèrement inclinée du cycliste à l’avant est plus confortable.
Il s’agit ensuite de régler le recul de votre selle . Pour ne pas avoir de problème avec cela, Fabrice Lavillunière, formateur de vélo, parle de l’importance de choisir un cadre qui présente un angle entre le tube horizontal et le tube vertical de 72,5°. Au moins pas plus de 73 degrés. Souvent, les détaillants de vélos ne partagent pas ce type d’informations lorsqu’ils vendent un cadre. Pensez donc à leur demander. Sinon, il se peut que vous deviez avoir une selle à l’avant de votre voiture une fois le recul réglé, ou vice versa.
Pour ajuster le support de la selle, il est préférable de vérifier empiriquement si vous ne faites pas le « bec de selle » pendant l’entraînement à grande vitesse. Cela signifie que si vous n’êtes pas trop avancé en selle. Fondamentalement, plus une personne est grande, plus ses os de la cuisse seront longs et plus son retrait intestinal devrait être important. Les erreurs de position les plus nombreuses proviennent d’une selle trop basse ou pas assez éloignée.
Pour une meilleure répartition des points d’appui de vos fesses, pensez à une selle de vélo confortable. Ce système innovant permet de contrôler la pression et donc le degré d’amortissement ou de rigidité de la selle à tout moment avec la pompe intégrée. Ressorts en élastomère absorbant à l’arrière de la selle des bosses pour encore plus de confort de conduite.
Réglage de la tige
Comme toujours, nous devons trouver un compromis entre confort et efficacité . Deux recettes permettent de l’approcher et de partir d’un premier coup pour rechercher sa position. La première s’applique simultanément à celle utilisée pour déterminer la hauteur correcte ; l’angle formé par les membres supérieurs dans le tronçon, celui sur le dessus du cintre et la main reposant sur le tronc doit être à angle droit. C’est cette position qui est la plus confortable pour l’épaule. Une légère flexion de 15° de l’avant-bras lui permet d’amortir les vibrations et les chocs provenant de la route depuis la roue avant.
En règle générale, le haut de la tige doit être inférieur de 1 à 2 cm au niveau horizontal de la selle. Spécialement pour un cycliste, le hauteur correcte du cintre doit être telle que les bissectrices de l’angle formé par les membres supérieurs dans l’extension, la main s’appuie contre le haut du cintre (il s’agit d’une « barre de course » à trois niveaux) et au niveau du tronc (de l’articulation de la hanche à l’épaule), verticalement ou légèrement vers le bas et aligné vers le dos. C’est en effet la morphologie de chacun qui détermine l’attitude. Après quelques trajets à une certaine distance et en fonction de la douleur observée (poignets, colonne cervicale…), il est conseillé d’équilibrer le dos et les bras à la hauteur appropriée de la tige. Avec une potence inclinable , vous pouvez régler la hauteur de votre guidon à votre goût.
Réglage du guidon
Lors de l’achat d’un vélo, les dimensions du cintre sont rarement prises en compte. Cependant, ils sont importants pour la position du cycliste et le optimisant ses coups de pied. Le guidon est toujours l’une des trois bases (les deux autres étant la selle et les pédales) !
La largeur du cintre
La largeur est la dimension la plus facile à trouver (ce qui explique probablement pourquoi c’est la seule dimension généralement prise en compte). Il suffit de mesurer la largeur des épaules pour déterminer la largeur du cintre. Cette largeur est mesurée par les points de rallye de la clavicule et de l’humérus de chaque épaule.
La hauteur du cintre
En hauteur, il est important que le cycliste saisit le dessous du cintre. Un cintre de faible hauteur donne la priorité au confort en réduisant l’inclinaison de la poitrine. Un cintre haute hauteur convient à la pratique sportive. Mais quand le buste est incliné plus fort , une bonne flexibilité de la colonne lombaire est nécessaire. Un cycliste modérément entraîné ne pourra pas rester longtemps dans cette position.
Cela signifie que la rehausse du guidon aère votre position de conduite. Vous vous sentirez plus à l’aise, moins compressé et pourrez installer des accessoires plus grands sur votre guidon. De plus, la structure de la rallonge offre un angle de rotation de 360°. Vous pouvez donc augmenter la hauteur ou la longueur de votre potence de 45 mm, ce qui permet un réglage parfois utile de la position de la tige de selle.
La profondeur du cintre
En ce qui concerne la profondeur du cintre, sa petite taille tend moins votre poitrine et favorise ainsi votre confort. Cela convient aux cyclistes, aux cyclistes malades ou modérément entraînés, par exemple. Une longue profondeur convient mieux à la pratique sportive. En augmentant l’inclinaison pelvienne, elle favorise le travail de puissance. Attention, une mauvaise sélection de profondeur peut provoquer des contractures et des picotements dans les mains. douleur au cou ou difficulté à respirer en raison d’un « blocage » thoracique.
Les longs klaxons de guidon sont très utiles lorsque vous partez en voyage avec de nombreuses montées. En fait, les extrémités du guidon ont la particularité d’augmenter l’effet de levier lorsque la position du cycliste est appelée « danseur », ce qui vous permet d’économiser de la force dans les côtes. Les klaxons de guidon ont également l’avantage de garder les mains en position neutre. Cela réduit la tension musculaire et réduit la fatigue lors de longs trajets grâce à une plus large gamme de positions.
Le guidon multiposition
Un guidon multiposition permet à l’utilisateur d’ajuster sa position aux exigences de la situation. Plus de mal de dos maintenant vous avez au moins 3 postes différents. Vous retrouverez une certaine liberté de mouvement et vous soulagerez lors de vos balades à vélo.
Les leviers de frein doivent être suffisamment hauts pour pouvoir reposer et tirer pendant un effort. Prenez soin de la symétrie parfaite de la hauteur.
Adoptez la bonne technique de frappe
Une grande majorité de cyclistes sous-estiment l’importance de la technologie des pédales. Cependant, les recherches montrent que la flexibilité de votre pédalage avec des pédales arrondies et une fréquence soutenue vous permet d’augmenter les performances mais aussi de réduire la fatigue musculaire . Une meilleure compréhension de la biomécanique et du cycle de pédalage peut permettre à l’athlète d’optimiser sa cadence et ses gestes pour une meilleure performance pour éviter certaines pathologies.
Le but de l’entraînement est d’obtenir la plus grande puissance de pédalage possible. Les cyclistes oublient une idée que les cyclistes oublient souvent : la vitesse. C’est l’art de pédaler rapidement et puissamment, c’est une qualité qui se travaille jeune mais qui se perd avec la réduction de la souplesse musculaire.
Plusieurs actions musculaires, parfois antagonistes, doivent se suivre pendant le cycle de coups de pied. La coordination des muscles de chaque articulation devient alors un élément très important dans la recherche de la performance. Une bonne performance entre les muscles agonistes et antagonistes permet une meilleure vitesse et des économies musculaires qui peuvent faire la différence sur les derniers kilomètres.
La meilleure position pour conduire est la position inclinée vers l’avant, le buste à environ 45° par rapport à l’horizontale, le bras légèrement plié. Cependant, vous devez vous sentir à l’aise sur votre vélo et comme nous sommes tous différents, n’hésitez pas à comparer toutes ces données à votre niveau de confort. Le choix des accessoires détermine votre confort sur le vélo. Ne les négligez pas !
Etre bien protégé avec une assurance vélo
Pouvoir rouler confortablement, sur un vélo, permet de choisir plus souvent ce mode de transport des plus écologiques, c’est pourquoi il vaut mieux prendre le temps dès le départ de bien régler sa position. Dans le cas contraire, on risque de le ranger au garage, en pensant qu’il vaut mieux reprendre sa voiture qui, elle, est à coup sûr plus agréable.
Si l’on a fait l’effort de s’acheter un deux-roues, c’est pour diminuer son impact carbone, mais aussi pour faire un peu d’exercice, ce qui est bon pour toutes les personnes qui passent leurs journées de travail assises face à un écran d’ordinateur. Le vélo peut donc avoir cette double vertu. Mais il faut tout de même ne pas oublier qu’en face de soi, sur la route, on aura des automobilistes qui, pour certains seront pressés, pour d’autres n’apprécient pas de partager la chaussée avec les vélos… Il est donc important de souscrire l’option protection corporelle du cycliste, au cas où il arrive quelque chose. Souvent, en ville, il n’y a pas de véritable endroit dédié aux cyclistes, qui doivent donc composer avec le trafic, entre les voitures, les bus, les scooters, etc.
Cela représente toujours un risque d’accident et, même si l’on porte un casque et des gants de protection, un choc peut engendrer des difficultés par la suite. Une bonne protection, avec une assurance vélo souscrite auprès d’une compagnie qui a l’habitude des cyclistes, reste donc un choix des plus judicieux. On peut donc plus sereinement enfourcher son vélo le matin, pour aller au travail avec la satisfaction d’avoir fait un peu d’exercice et de ne pas avoir pollué l’atmosphère de sa ville plus qu’il n’était déjà. A force, on pourrait peut-être même donner envie à ses collègues d’en faire autant !